Le 16 novembre 1981, il agressa Nathalie L., 18 ans, enceinte, dans
le sous-sol de son immeuble du 14ème arrondissement. Il entra avec
elle dans l'ascenceur et la poignarda à la poitrine, puis au cou. Ensuite,
il la traîna dans un recoin du sous-sol et l'obligea à une fellation.
Il la frappa une troisième fois, au ventre. Les supplications de la
jeune femme n'y firent rien. Il découpa sa robe et ses sous-vêtements
puis la viola. Enfin, il lui porta un dernier coup de couteau au cou et, la
croyant morte, s'enfuit avec son sac. (Guy Georges a nié les faits,
mais Nathalie L. l'a formellement reconnu sur les photos diffusées
après son arrestation en mars 1998). Elle réussit malgré
tout à se traîner jusqu'à l'ascenceur et à alerter
les secours. L'enquête - menée pour un simple "vol avec violences"
(!!!) - ne donna rien et, le 23 juillet 1982, l'affaire fut classée
sans suite !
En février 1982, Guy Georges fut condamné à 5 mois de
prison pour vol.
Peu de temps après sa sortie, le 7 juin 1982, il agressa Violette
K. qui rentrait chez elle, dans le 16ème arrondissement. Il se
jeta sur elle et la poussa sous un porche, la menaçant de son couteau.
Il la maintint au sol et tenta de lui imposer une fellation, mais elle le
repoussa. Il la frappa alors au cou avec son couteau, par deux fois, puis
commença à l'étrangler. Elle le repoussa avec ses pieds
et réussit à s'enfuir. Un gardien de sécurité,
alerté par les cris, lança son chien sur l'agresseur. Guy Georges
s'enfuit mais le chien lui arracha sa sacoche qui contenait son billet de
sortie de Fleury-Mérogis...
Vingt jours plus tard, il fut arrêté par la police. Il nia, inventa
des alibis, tenta de changer sa physionomie pour que Violette K. ne
le reconnaisse pas, mais rien n'y fit. Le 10 février 1983, il fut condamné
à 18 mois d'emprisonnement pour "attentat à la pudeur commis
avec violence", alors qu'il aurait du être condamné pour
"agression sexuelle".
En prison, il s'isola encore d'avantage, mais eu un comportement correct.
En mai 1983, il fut transféré à Ecouvres, en Meurthe-et-Moselle.
Le 27 février 1984, il obtint une permission de sortie pour "bonne
conduite". Il prit le car et se rendit en ville. Il voulait profiter
de sa liberté.
Le soir, il se glissa dans un parking sous-terrain pour "forcer"
des voitures. Mais Pascale N., une étudiante de 22 ans, s'approcha
pour reprendre son véhicule. Il attendit qu'elle soit installée
derrière son volant pour ouvrir la portière et la menacer avec
un couteau. Il lui imposa une fellation et lui porta un coup de couteau à
la gorge. Puis, il la força à passer à l'arrière
et commença à l'attacher et à la baillonner, dans le
but de la violer. Mais elle parvint à défaire ses liens, à
ouvrir la portière côté passager et à s'enfuir.
Dehors, elle se mit à hurler. Guy Georges s'approcha d'elle, son couteau
à la main. Mais une voiture entra dans le parking et il disparut.
Pascale N. donna un signalement précis de son agresseur à
la police. Guy Georges fut arrêté dans la soirée. Il reconnu
l'agression mais prétendit qu'il était ivre et ne se souvenait
de rien. L'ethylotest, négatif, prouva qu'il mentait. Le 5 juillet
1985, il fut condamné à dix ans de réclusion pour "viol
commis sous la menace d'une arme". Il fut emprisonné à
Caen, une prison "spécialisée" pour les agresseurs
sexuels.
Le 8 janvier 1991, on lui accorda un régime de semi-liberté (il pouvait rester
dehors dans la journée et ne devait rentrer à la prison que
le soir, pour y dormir). Mais le 18 janvier, Guy Georges s'évapora dans la
nature. Il ne réintégra pas sa cellule, il était parti
pour Paris.
Il avait décidé de vivre en marge de la société. Il vola pour
vivre et dormit dans les squats de l'est de Paris.
pour + d'info sur Guy Georges : http://www.tueursenserie.org/
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